Les défis urbains de la ville de Libourne récompensés !
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« Le jury a particulièrement apprécié la réflexion et les projets développés autour de la position péri-métropolitaine de Libourne et a souhaité envoyer un message "fort" selon lequel les villes-centres ne sont pas seules maîtresses d'un destin métropolitain. »
Philippe Buisson, Maire de Libourne, était présent Grand Hôtel Intercontinental Opéra de Paris afin de recevoir, pour la ville de Libourne, le prix « Défi urbain » organisé par le groupe Innovapresse, qui a distingué la démarche « Libourne 2025 - La Confluente » dans la catégorie « Construction métropolitaine ».
Cette soirée a été l’occasion de remettre 21 distinctions et présenter 30 projets primés.
Pour autant, Libourne est seule lauréate de sa catégorie « Construction métropolitaine » face à plusieurs métropoles. Le jury a particulièrement apprécié la réflexion et les projets développés autour de la position péri-métropolitaine de Libourne et a souhaité envoyer un message "fort" selon lequel les villes-centres ne sont pas seules maîtresses d'un destin métropolitain.
Le projet Libourne2025 - La Confluente est le fil rouge de l’action municipale.
Il relève plusieurs « défis » !
- Le premier défi urbain est d’avoir l’ambition de construire un projet urbain cohérent, participatif, appuyé sur un récit de l’avenir que l’on souhaite contribuer à construire, y compris à l’échelle d’une ville moyenne de 25 000 habitants. D’avoir rassemblés les acteurs du territoire en les invitant dans une instance de réflexion : « l’Atelier péri-métropolitain » pour construire le projet et ses évolutions ensemble.
- Le second défi urbain consiste à considérer qu’être la ville-centre d’un territoire rural ne dispense pas d’interroger l’interdépendance avec les territoires limitrophes et de les inclure dans la réflexion, en particulier celle de la métropole. Ceci invite à travailler la question de la coopération ville/agglo/métropole au sein du projet urbain. Ce qui suggère que Libourne peut apporter à la métropole bordelaise des ressources et inversement.
- Le troisième défi urbain serait de partir du postulat que ce que certains analysent comme «déprise», « dévitalisation urbaine », « paupérisation » ne sont en fait que les indicateurs d’un changement social, voire parfois sociétal (ex- le rapport au commerce) qui peut être accompagné. Il s’agit de redonner de la valeur à ce que l’on constate changé mais qui n’est pas pour autant à déprécier. Ce constat donne plutôt l’occasion de se questionner sur ce que sera la ville demain, d’accompagner le changement et de se dire qu’il est aussi porteur de nouvelles dynamiques, de nouveaux équilibres sociaux, environnementaux et économiques à rechercher.
- Le quatrième défi urbain est de choisir de démarrer le projet par le cœur de bastide, de concentrer les moyens et les leviers au centre-ville, en expliquant au citoyen que cela reste l’espace de référence dans la vie communale, espace auquel il doit pouvoir avoir accès et se sentir bien. L’aménagement des quais a été le premier axe marquant reliant le cœur de ville à l’espace portuaire de la ville. Grâce à l’agence TER (grand prix de l’urbanisme 2018), nous avons pu requalifier nos quais et redonner à notre bastide, son histoire portuaire.